LES
OSCILLATIONS DE L'ATLANTIQUE & DU PACIFIQUE
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avec
la DÉFINITION & le STATUT de l’Oscillation
Atlantique Multidécennale
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L'Oscillation
Multidécennale de l'Atlantique (OMA)
ou the Atlantic Multidecadal Oscillation
(AMO)
est une variation
cyclique à grande échelle dans le courant atmosphérique
et océanique
dans l'Océan Atlantique du Nord qui augmente
et baisse alternativement la température de la surface
de l'océan Atlantique (SST = sea surface
temerature)
Cette
oscillation qui est multidécennal varie sur
une échelle de 50 à 70 ans avec
des anomalies positives pendant environs 40 ans
suivies d'anomalies négatives
de la températe de la mer en surface (SST)
pendant environ 20 ans dans l'Antlantique Nord
avec une différence d'approximativement 0,6°C entre
les extrêmes
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L'index
de l'AMO est calculé en faisant la moyenne de
la SST du nord de l'Océan Atlantique
à l'équateur de l'Océan Atlantique, entre 0°N et 60°N,
puis 75°W et 7.5°W
Ce
phénomène climatique a aussi des conséquences sur
le nombre et voir la puissance
des ouragans dans l'Atlantique du Nord
Son index montre que de 1856 à à nos jours
qu'il y a eu :
*une persistance positive
de 1856 à 1900, de 1930 à 1960, de 1995 à nos jours,
*et une persistance négative
de 1900 à 1920, de 1960 à 1995
Lors de la phase positive de l'AMO, comme
de 1995 à nos jours,
le nombre d'ouragans est plus important que lors
de la phase négative comme de 1960 à 1995
Car lorsque l'AMO est en
phase positive la circulation océanique est plus
rapide,
les westerlies (vent d'ouest de mi-latitude) sont décalés
vers le nord
et les alizés réchauffent plus l'océan ce qui est favorable
pour la formation des ouragans
Alors que lors de la phase négative
la circulation du thermohaline est plus faible,
les vents d'ouest s'incurvent plus loin vers le sud;
cette situation cause un cisaillement
vertical du vent qui diminue le nombre des ouragans
dans l'Atlantique du Nord
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avec
la DÉFINITION & le STATUT de
l'Oscilliation
Décennale du Pacifique
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En
1996 le Scientifique Steven Hare a montré qu'une
deuxième oscillation (en plus de celle d'ENSO)
existait dans le Pacifique
avec l’Oscillation Décennale du
Pacifique (ODP)
ou the Pacific
Decadal Oscillation (PDO)
Cette oscillation est une variation de l'anomalie
de la surface de la température du Pacifique de
40 à 50 ans avec 2 phases
d'environs 20 à 30 ans
contrairement à l'E.N.S.O. qui persiste de 6
à 18 mois
La
PDO est un phénomène comparable au ENSO mais avec une
amplitude bien plus grande et qui est caractérisée
par une répartition des anomalies de la température
de l'océan
en « fer à cheval », alors que l'E.N.S.O. est une répercussion
tout le long du Pacifique entre les tropiques
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Les causes du PDO ne sont actuellement
pas bien connues parce que cette oscillation
est longue
Il est aussi difficile de la prévoir contrairement au
phénomène ENSO
D'une part l'identification du PDO est importante parce
qu'elle montre que les conditions climatiques peuvent
changer sur de longues périodes dans le Pacifique
Il existe deux
phases :
- Lors de la phase chaude (positive),
les eaux du Pacifique Centre et Ouest sont plus froides
alors que celle de l'Est deviennent plus chaude
- Dans la phase froide (négative),
le phénomène inverse se produit donc les
eaux
du Pacifique Est deviennent plus froide et celles du
Centre et de l'Ouest plus chaude
Les phases du PDO peuvent s'associer avec El Niño ou
La Niña
La phase chaude (positive)
du PDO peut rehausser un épisode d'El Niño,
en amplifiant les conséquences de ce dernier
Cette même phase du PDO affaiblirait l'épisode de La
Niña
qui se produirait pendant cette période
De la même façon, pendant une phase froide (négative)
du PDO, les événements La Niña
seraient plutôt rehaussés, et les événements El Niño
seraient affaiblis
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