L'EXPLICATION
DES CARTES MÉTÉOROLOGIQUES
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Les
cartes météorologiques
les plus complètes comportent, outre les symboles
de fronts et de vents, une véritable cartographie
des relevés de pressions atmosphériques,
indiquées par les lignes isobares, équivalentes
au niveau des pressions (ramenées au niveau de la
mer) de la carte topographique , avec ses courbes
de niveau
Il existe des cartes isobariques
aussi bien pour les pressions relevées
au niveau du sol (mer et terre), qu'à
une altitude déterminée (3000m,
5000m,...)
Ainsi vous avez des cartes isobariques à
850 hPa, 700hPa, 500 hPa & 250hPa
D'ailleurs les deux cartes peuvent être très
différentes pour un même lieu et un même
moment
Il est bien évident qu'en raison des évolutions
permanentes de la pression atmosphérique, une carte
isobarique n'a qu'une validité à brève
échéance,
en général quelques heures dans la même
journée
Cependant, pour qui sait la lire, une carte comportant les
seuls relevés barographiques (= les lignes
isobares) constitue une mine d'information
sur le temps qu'il fait et celui qu'il va faire au cours
d'une journée
Ainsi les cartes à disposition
du public sont renseignées habituellement
avec des symboles tels que :
les vents, la situation des fronts éventuels mais
aussi les dépressions, les anticyclones, les cols,
les marais barométriques, les dorsales et talwegs
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La
carte de surface isobarique au niveau de la mer et ses mentions
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Pression
:
Elle est exprimée par des chiffres, pour exemple
: 1015 hPa ou 990 hPa
Anticyclone
:
Réprésenté par un A ou un H (High)
sur les cartes
Un anticyclone est analogue à une colline
Il est constitué d'isobares qui se ferment
autour d'un centre de haute pression
(supérieure à la pression standard de
1013 hPa)
La valeur des isobares décroissent du centre
vers la périphérie.
Le vent y est généralement plus faible
que dans la dépression
Dans le centre, c'est le calme plat
Dépression :
Représentée par un D ou un
L (Low) sur les cartes
Une dépression est analogue à une cuvette
topographique ou à un entonnoir
Les isobares se ferment autour d'un centre de basse
pression
(inférieure à la pression standard de
1013 hPa)
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Coupe
isobarique d'un anticylone (H) et d'une dépression
(L)
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Les
valeurs des isobares
croissent du centre vers la périphérie
pour une dépression
et décroissent du centre vers la périphérie
pour un anticyclone
Dans l'hémisphère
austral ou sud,
le vent tourne autour d'une dépression
dans le sens des aiguilles d'une montre
C'est l'inverse pour l'hémisphère
nord
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Dorsale
:
synonyme : crête anticyclonique, langues
de hautes pressions (en anglais : ridge)
Il s'agit d'une avancée
de hautes pressions
issue d'un anticyclone, un
promontoire partant des anticyclones jusque dans les
champs dépressionnaires
On la retrouve courament à l'avant
d'une perturbation
Une dorsale a généralement pour effet
de stabiliser le temps.
Le vent y est souvent faible ou nul,
sauf dans les dorsales mobiles
aux isobares relativement rapprochées
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Talweg
ou Thalweg
:
synonyme : creux (en anglais : trough)
Un talweg est l'opposée d'une dorsale
Il s'agit d'une avancée
de basses pressions
issues d'une dépression, un
prolongement
d'une dépression dans une zone
de haute pression
Il
y a généralement un front
dans l'axe d'un talweg
Il se situe souvent entre 2 anticylones
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Col
:
Un col est une région
de transition entre
2 dépressions et 2 anticyclones
Il
s'agit d'une zone de calme relatif ; les vents sont
faibles et peuvent être relativement variables
Il y a 3 types de col
:
- le col symétrique : une région
où ni les anticyclones, ni les dépressions
ne
semblent prendre le dessus
- le col dépressionnaire : des talwegs
peuvent
se développer de telle façon que l'on
a l'impression qu'ils vont faire jonction
- le col anticyclonique : c'est le contraire
les anticyclones émettent des dorsales qui
donnent l'impression d'une union anticyclonique
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Marais
barométrique
:
Il s'agit d'une zone à faible gradient de
pression. On parlera de 1013 hPa ou
un peu moins. Les isobares sont espacées
et désorganisées.
Il s'agit d'une zone où les vents sont
calmes ou faibles ou très variables
On retrouve relativement souvent ce type
de condition atmosphérique lors des chaudes
journées estivales avec un temps chaud &
lourd
Le faible gradient de pression et l'influence ni dépressionnaire
ni anticyclonique en font une zone proprice aux développements
convectifs importants et c'est ainsi que les orages
les plus violents peuvent se former
On retrouvera en quasi permance des marais barométriques
dans les régions situées le long
de l'équateur
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Front
:
Lorsque deux masses d'air se rencontrent, elles ne se mélangent
pas, elles s'affrontent. La projection au sol de ce conflit
est appelée front
L'affrontement est
très complexe mais pour le simplifier on peut retenir
que l'air chaud, plus léger, monte ; tandis que l'air
froid, plus lourd, descend
L'interaction des masses d'air chaud ou froid
donne naissance, selon la puissance, l'amplitude et le sens
de la trajectoire, à des fronts
froids ou à des fronts
chauds
Donc 2 types de fronts :
- front chaud :
la masse d'air chaud tend à
repousser la masse d'air froid devant elle. Mais l'air chaud
plus léger que l'air froid, est contraint de s'élever
au dessus de celui-ci
- front froid :
la masse d'air froid tend à
repousser la masse d'air chaud devant elle donc l'air froid,
plus lourd que l'air chaud, pénètre en coin
à la base de celui-ci et le contraint à s'élever
Ci dessous le descriptif complet de ces différents
fronts
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Vents
- la direction du
vent :
Dans les dépressions le vent tourne dans le
sens des aiguilles d'une montre
et dans les anticyclones dans le sens contraire des
aiguilles pour l'hémisphère Sud (c'est
l'inverse pour l'hémisphère Nord)
Remarque
: Un observateur de l'hémisphère Sud,
qui se place face au vent, aura toujours les hautes
pressions à sa droite
et les basses pressions à sa gauche (c'est
l'inverse pour l'hémisphère Nord)
- la force du vent
(en noeuds ou km/h) :
Elle est fonction du gradient, qui est la distance
(ici mesurées en degré de latitude)
entre 2 isobares
(ici écart de pression de 5 hPa) et de la latitude
En météorologie
la direction du vent est déterminée
par la girouette et lorsque l'on dit que
le vent est du Nord cela veut
toujours dire que le vent vient du Nord et donc se
dirige vers le Sud
Cette direction est soit précisée par
des lettres qui rappellent les points cardinaux
(N pour Nord, S pour Sud, E pour Est, O ou W pour
l'Ouest ou West)
Pour les directions intermédiaires les
lettres peuvent être associées,
ainsi NNO indique que le vent vient du Nord-Nord-Ouest,
de même ESE indique un vent d'Est Sud Est
En météorologie on préfère
indiquer cette direction avec des nombres, allant
de 02 à 36
Un vent de nord est associé au nombre 36, un
vent d'est au nombre 09,
un vent de sud à 18 et un vent d'ouest à
27
La
vitesse du vent peut être estimée
à l'aide d'une échelle qui représente
les effets mécaniques
causés par le vent : la plus connue est l'échelle
de Beaufort
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Les
symboles
que l'on peut trouver sur une carte météorologique
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Anticyclone
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A
ou H(igh)
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Dépression
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D
ou L(ow)
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Front
chaud
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Front
froid
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Front
stationnaire
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Front
occlu chaud
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Front
occlu froid
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Ouragan,
cyclone, typhon
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Vitesse
du vent
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Symbole
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Direction
du vent
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Symbole
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1 - 2 noeuds
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Vent
d'est
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5 noeuds
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Vent
de
nord
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10 noeuds
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Vent
de
nord-ouest
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20 noeuds
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Vent
de
sud-est
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25 noeuds
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-
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-
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50
noeuds
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-
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-
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Ce
sont les barbules,traits petit ou
grand inclinés qui donnent la vitesse
:
un petit trait = 5 noeuds
un grand trait = 10 noeuds
et ils peuvent s'ajouter : ex 25 noeuds
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Vent
d'est c'est à dire
qu'il vient de l'est et va vers l'ouest
La ligne indique d'où il vient
et le rond où il va
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L'explication
détaillée de tous ces termes météorologiques
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La
pression et le champ de pression
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La
pression atmosphérique est mesurée au
sol et à diverses altitudes et présente
une variabilité notable tant verticale qu'
horizontale :
- les variations verticales
: la pression atmosphérique
diminue quand on s'élève dans l'atmosphère
Ce gradient n'est pas constant et diminue avec l'altitude
Dans les basses couches de l'atmosphère, la
pression diminue de 1 hPa tous les 8 mètres,
alors que la même baisse de pression demande
une dénivellation de 60 m vers 18 km d'altitude
Ainsi d'une valeur
moyenne d'environ 1013 hPa (hectopascal) à
l'altitude 0 elle est d'environ 850 hPa à 1500m,
de 200 hPa à 12 km et de 10 hPa à 60km
- les variations horizontales
: en établissant une carte des pressions
au niveau des mers, on s'aperçoit que la
valeur de la pression atmosphérique n'est pas
la même
dans toute la région
Il existe des zones où la pression présente
un minimum relatif (les dépressions) et d'autres
où la pression présente un maximum relatif
(les anticyclones)
Pour visualiser ce champ de pression, ce qui permet
d'en apprécier les variations, on figure sur
un fond géographique les valeurs mesurées
en différents points
à l'instant considéré et à
partir de cet ensemble de valeurs numériques,
on trace des lignes d'égales pressions : les
isobares
Ainsi les points de la surface terrestre qui subissent
une même pression atmosphèrique sont
représentés par une ligne qui les relie
et que l'on nomme isobare
Sur une carte météo
plus les isobares sont serrés plus le vent
souffle fort
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Remarque
:
Pour étudier les variations
de pression en altitude, on détermine un niveau
de pression de référence
(500 hPa, par exemple) et on repère l'altitude
où se trouve la pression considéré
à la verticale
de chaque point de mesure
On obtient alors une carte isobare, où les
lignes isohypses relient les points de même
altitude,
à la pression de référence considérée
(500 hPa dans ce cas)
Ainsi pour atteindre 500 hpa
il faudra 5700m dans certains endroits et 5560m dans
d'autre (voir schéma)
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La
dépression
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La
dépression,
zone de basses pressions, est analogue à
une cuvette topographique ou à un entonnoir
Les isobares se forment donc autour d'un centre de
basse pression (inférieur à la pression
standard de 1013 hPa) et les valeurs des isobares
croissent
du centre vers la périphéries (ex :
de 970 à 1010 hPa)
L'air y est généralement léger
donc ascendant
Des zones de basses pressions quasi permanentes
sont situées au niveau de l'équateur
et vers le 50° ou 60° de latitude dans chaque
hémisphère
D'autre part des dépressions saisonnières
se forment pendant l'été par ascendance
thermique de l'air sur les continents chauds des latitudes
tropicales et tempérés
et sur les océans de la ZCIT (Zone de Convergence
Intertropicale) pendant la saison chaude (à
l'origine des cyclones tropicaux)
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Anatomie
d'une dépression de type classique
(les conditions de l'atmosphère font en
sorte que les dépressions ne se retrouvent
pas toutes sous une forme identique à celle
présentée)
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Une
dépression est le résultat de la rencontre
de deux types de masse d'air ayant
des caractéristiques différentes (différence
dans la température, l'humidité, la
pression, etc.)
En se déplaçant, la dépression
présente en premier sa partie composée
d'une masse
d'air chaud et humide. Les météorologues
parlent alors du passage d'un front chaud
Après quelques heures, l'air chaud laissera
sa place à une masse d'air plus froid et sec
C'est le passage du front froid.
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Le
passage de la dépression apporte la plupart
du temps des précipitations
La figure ci-contre présente l'ensemble des
régions de la dépression
pouvant apporter des précipitations
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Le
temps qu'il fera avec une dépression typique
L'arrivée d'une dépression sur une région
provoque des changements sur la température,
les nuages, le vent, les précipitations :
- changement dans le ciel
: le passage d'une dépression est marquée
par une succession de différents nuages
La dépression arrive en présentant des
nuages de très haute altitude : les cirrus
font leur apparition. C'est l'approche du front chaud
Au fur et à mesure que la dépression
approche, les nuages sont de plus en plus bas et épais
: ce sont les cirrostratus , les altostratus puis
les nimbostratus
ou les stratus qui se présentent. La pluie
survient. C'est le mauvais temps
- variation de
la température
: en hiver, les dépressions amènent
une hausse des températures. La raison est
simple: les dépressions proviennent souvent
de l'océan
En été, les dépressions provoquent
une baisse des températures puisque les nuages
cachent les rayons du soleil
- variation de l'humidité
: l'arrivée d'une dépression est
la plupart du temps synonyme de précipitations
et par le fait même d'une augmentation de l'humidité
Toutefois, selon les cas, la dépression apportera
une hausse plus ou moins forte de l'humidité
- variation de la pression
barométique : tout dépend
du mouvement de la dépression
Si cette dernière arrive lentement sur votre
région tout en s'affaiblissant (stade avancé
de la vie d'une dépression), la baisse et la
remontée de la pression risquent d'être
lentes.
Il ne faut pas non plus négliger le cas des
dépressions stationnaires dû à
la présence de forts anticyclones par exemple
Enfin, si la pression baisse rapidement, on dit souvent
que le mauvais temps sera de courte durée
En
réalité, une baisse rapide de la pression
est souvent associée à une petite mais
intense dépression comme une tempête
l'hiver
Par contre, si la baisse est lente et constante, la
dépression est probablement plus vaste mais
moins intense, le mauvais temps risque de s'installer
pour plusieurs jours
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L'anticyclone
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L'anticyclone
est analogue à une colline, il est constitué
d'isobares qui se ferment autour d'un centre
de haute pression
(supérieure à la pression standard
de 1013 hPa)
Dans un anticylone la pression est donc élevée
et l'air descend (il est dit subsident)
La subsidence empêche les ascendaces génératrices
de nuages : le temps est beau en général
Très schématiquement il y a 2 zones
de hautes pressions permanentes par hémisphère
: la 1ère située à l'aplomb
des pôles et la 2nde aux latitudes subtropicales
Il existe aussi des cellules anticycloniques plus
locales ou saisonnières : par exemple anticyclone
de Sibérie apparaissant en hiver par effet
thermique
ou anticyclone migrateur se formant dans les régions
tempérées en liaison avec les ondulations
du courant-jet
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Caractéristiques
:
Les anticyclones sont des systèmes
souvent plus vastes que les dépressions
Les anticyclones se déplacent généralement
moins rapidemment que les dépressions
Par conséquent, ils affectent une région
plus longuement
Les vents sont plus faibles dans les anticyclones
que dans les dépressions
Quel temps apporte un anticyclone ?
L'anticyclone est porteur de beau temps à cause
du principe suivant :
lorsqu'on augmente la pression de l'air, la chaleur
augmente
Dans un volume d'air donné avec une quantité
d'eau donnée (humidité relative à
X%),
si la température augmente, l'humidité
relative baissera puisque plus l'air est chaud
et plus il peut contenir d'eau
L'air étant plus sec, les nuages se forment
plus difficilement
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L'effet
d'un anticyclone sur les températures
:
- pendant l'été,
la nuit :
lors d'une nuit claire, le sol perd de sa chaleur
accumulée durant le jour
Si le ciel est clair, l'énergie qui s'échappe
du sol se disperse plus facilement dans l'atmosphère
que lorsque les nuages couvrent le ciel
Dans ce dernier cas, les nuages emprisonnent l'énergie,
ce qui permet de garder un peu de chaleur
- pendant l'été,
le jour :
quand les nuages sont absents, les rayons du soleil
réchauffent pleinement le sol
et l'atmosphère en général
La température a toutes les chances d'être
plus élevée
Dans le cas contraire, les nuages agissent comme un
écran empêchant
une bonne quantité des rayons du soleil de
passer
- pendant l'hiver, la nuit
:
les nuits claires sont très froides car le
peu de chaleur accumulé
le jour s'échappe de la surface pour aller
dans l'atmosphère
- pendant l'hiver, le jour
:
les journées ensoleillées sont souvent
provoquées par la présence d'un anticyclone
En hiver, les anticyclones proviennent souvent d'un
écoulement d'air froid et sec de l'arctique
C'est pourquoi les journées ensoleillées
sont souvent très froides.
Par contre, les journées nuageuses sont souvent
synonymes d'un réchauffement
En effet, en hiver, les dépressions qui apportent
leurs nuages apportent aussi du temps
plus doux car elles proviennent souvent de l'océan
plus chaud
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L'anticyclone
et la dépression
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Premièrement
:
- les dépressions tournent
dans le sens des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère
Sud
et dans le sens inverse dans l'hémisphère
Nord
- les anticyclones tournent dans
le sens des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère
Nord
et dans le sens inverse dans l'hémisphère
Sud
Deuxièmement
:
- les différences de pression induisent des
forces de compensation : les
vents
En principe ils devraient se diriger des
anticyclones vers les dépressions
Mais la force de Corilis due à la rotation
de la Terre sur elle-même, les dévie
dans leur mouvement
- dans une dépression les
vents convergent vers le centre, en tournant
dans le sens des aiguilles
d'une montre dans l'hémisphère Sud
et c'est l'inverse dans l'hémisphére
du Nord
- dans un anticylone les vents
divergent du centre, en tournant dans le
sens inverse des aiguilles
d'une montre dans l'hémisphère Sud
et dans le sens des aiguilles d'une montre dans
l'hémisphère Nord
Remarque :
Près de l'équateur où la force
de Coriolis est moins active il arrive que les vents
s'écoulent perpendiculairement aux isobares
Ailleurs la direction des vents depuis les anticylones
suit un angle entre isobares
de 10° à 15° sur les océans
et 30° sur les continents
Sur l'image à droite
Schéma
d'une dépression et d'un anticyclone dans
l'hémisphère Nord
(rotation inverse dans l'hémisphère
Sud)
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La
frontologie
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Lorsque
2 masses d'air se rencontrent elles ne se mélangent
pas elles s'affrontent,
la projection au sol de ce conflit est appelé
front
L'interaction des masses d'air chaud ou froid
donne naissance selon la puissance, l'amplitude et
le sens de la trajectoire à des fronts froids
ou à des fronts chauds
L'affrontement est très complexe mais pour
simplifier on pourra retenir que l'air chaud plus
léger monte tandis que l'air froid plus lourd
descend
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La
définition
Sur les surfaces des océans et des continents
de grandes mases d'air se forment qui sont poussées
par la circulation atmosphérique
Une masse d'air est qualifiée
de chaude ou de froide selon la température
d'air environnant
La zone de transition (système
frontal) entre deux masses d'air distinctes appelée
frontale ou barocline, se divise
en fronts
Les fronts, qui ont l'ampleur de véritables
systèmes, peuvent avoir une largeur de plusieurs
milliers de kilomètres et une hauteur de plusieurs
km
Comme chacune des masses d'air les pousse à
sa propre vitesse, ces fronts se déplacent
à des régimes différents
Un système frontal comprend sa propre dépression,
porteuse de mauvais temps : nuages bas, précipitations,
givrage, turbulence, orages et tornades
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La
classification des fronts
Parmis
les six types de masses d'air qui
entourent la planète, quatre
donnent la couleur du temps dans l'hémisphère
du Nord
En général, chacune de ces zones est
identifiée à la masse d'air la plus
froide, presque toujours située sur sa facette
Nord :
- front continental
arctique : dit aussi arctique, sépare
la masse continentale arctique de la masse maritime
arctique, plus au Sud : nette séparation entre
un air sec
et très froid et un autre moins froid et moins
sec
- front maritime arctique,
ou maritime : comme il n'existe pas
de masse d'air continental polaire, ce front divise
les masses maritime arctique et maritime polaire,
essentiellement différenciées par leur
différence de température et leur contenu
en vapeur d'eau
- front maritime polaire,
ou polaire :
dans une perspective tridimensionnelle, la combinaison
des masses d'air froid forme un énorme dôme
couvrant la partie supérieure du globe,
dôme entouré de tous côtés
par l'air tropical. À l'extrême Nord,
cet air a déjà toutefois été
considérablement refroidi
Le front polaire, au sud duquel s'étend l'air
maritime tropical, sépare donc essentiellement
l'air polaire de l'air tropical
En raison des forts contrastes de température
et d'humidité qui prévalent l'hiver
entre ces masses, le front polaire génère
beaucoup de précipitations et parfois d'orages
violents
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Le
front chaud
Un front chaud est une portion
de système frontal qui se déplace de
façon telle que
la masse d'air la plus chaude avance au détriment
de la plus froide
L'arrivée du front chaud s'annonce par
des nauges élevés car l'air chaud s'élève
en diagonale par rapport
à l'horizon au dessus de l'air froid (l'air
chaud est plus léger que l'air froid) et à
la propriété de se condenser
tout en se déplacant vers des altitudes élevées
On peut aolrs observer la formation de cirrus, filaments
hauts dans le ciel et de cirrostratus,
dans un ciel bien dégagé ou de cirrocumulus
en cas d'instabilité
Ces nuages ne donnent pas de précipitations
car ils sont très en haut en altitude, où
il fait beaucoup trop froid.
Ils se composent de cristaux de glace qui fondent
et s'évaporent sous l'effet de la gravité
avant de toucher le sol
En avançant et du fait de sa forme inclinée
le front chaud concerne alors les altitudes moyennes
puis les altitudes plus basses
On alors de la bruine, de petites précipitations,
du crachin
Lorsque la perturbation est passée nous avons
alors des éclaircies avec des masses nuageuses
semblables à celles qui avaient précédé
ce front
La vitesse de déplacement d'un front chaud
est d'environ de 25km/h
Sur une carte météo
le front chaud est matérialisé
par une ligne accompagnée de demi-cercles souvent
de couleur rouge
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Le
front froid
Un front froid est la portion d'un système
frontal où l'air froid avance plus rapidement
que l'air chaud
Lorsqu'une masse d'air froid vient se positionner
sous de l'air chaud, on a un front froid, qui provoque
la formation de nuages, sous forme de cumulus
Les précipitations sont plutôt fortes
et accompagnées de bonnes rafales de vent
L'avancée du front froid déclenche systématiqmeuement
le processus de condensation
Sa vitesse se situe aux alentours de 40km/h
Après le passage du front froid on constate
une amélioration, des éclaircies mais
celles-ci sont très rapidement suivies d'un
ciel de traine, s'accompagnant parfois de nombreuses
averses,dues à la présence d'air instable
Sur une carte météo
le front froid est matérialisé par une
ligne accompagnée de triangles de couleur bleu
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Le
front occulus
Le
front occulus se forme à cause de la différence
de vitesse entre le front froid et le front chaud
En effet les fronts froids sont plus rapides que les
fronts chaud. Lorsqu'un système météorologique
s'intensifie,
son front froid accélère de sorte qu'il
rattrape le front chaud
Lorsque le front froid atteint le front chaud, l'air
chaud devient de plus en plus pincé ou coincé
entre les deux fronts.
Il sera soulevé en altitude et le système
devient occlus, aussi appelé trowal
Dans l'air froid sous-jacent au trowal, il peut se
former un front de faible amplitude s'étendant
de sa base à la surface. On l'appelle front
occlus
Ce front est une étroite zone de transition
située entre les deux masses d'air froid qui
ont créé l'occlusion
Il
peut y avoir deux types de
fronts occlus
Dans
les pays qui utilisent les termes front supérieur
ou en altitude, plutôt que trowal,
on précise que le front est froid ou chaud
Sur une carte météo
le front occulus est représenté par
une par des lignes avec des triangles et des demi-cercles
côte à côte
de couleur violette
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Si
la partie frontale de l'air froid est plus froide
que
la partie en recul, et qu'elle soulève
le front chaud,
on a une occlusion à caractère
de front froid
Dans une occlusion à caractère
de front froid,
la base du creux d'air chaud en altitude
est derrière l'occlusion en surface
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Lorsque
la situation est inverse et que le front froid
monte le long de la surface frontale chaude,
on a
alors une occlusion à caractère
de front chaud
Dans une occlusion à caractère
de front chaud,
la base précède le front de surface
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Dépression
frontale
L'essentiel de l'activité
frontale est de fait intimement relié aux intenses
mouvements ascendants et descendants associés
aux dépressions
Lorsque que les mouvements sont ascendants
il se produit en surface une dépression ou
un creux,
tandis qu'en altitude l'appel d'air des bas niveaux
produit une hausse des hauteurs c'est à dire
une haute pression ou une crête
Au-dessus du continent, les fronts sont souvent associés
à des creux ou à des dépressions
; on les appelle alors dépressions frontales
Or, les dépressions frontales les plus vigoureuses
comportent habituellement plus d'un système
frontal
Mais les plus fortes dépressions, de fait,
ne sont précédées d'aucun front
: il s'agit des cyclones, ouragans et typhons
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Les
cartes d'altitude
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Les
cartes d'altitude sont abondamment utilisées en météorologie
et plus particulièrement pour la prévision du temps
Pour plus d'infos sur la troposphère
où se passe l'activité météorologique
Beaucoup
de paramètres pouvant fortement influencer notre temps y
sont décelables : les creux, gouttes froides, masses d'air,
températures, instabilités, jets, ...
Ces cartes sont composées essentiellement d'isohypses :
lignes réunissant à un instant donné les points de même
altitude présentant une valeur de pression donnée ou altitude
géopotentielle
Comme la pression atmosphérique diminue avec l'augmentation
de l'altitude, les isohypses représentent l'altitude en
décamètre à laquelle les pressions
ont été décelées lors des sondages par exemple
Il s'agit la plupart du temps de
850 hPa, de 700 hPa, de 500 hPa, de 300 hPa et de 200 hPa
Etant donné que la pression atmosphérique standard au niveau
de la mer est fixée à 1013 hPa, les valeurs moyennes de
la hauteur des différentes pressions ont pu être calculées
Théoriquement donc, il est avancé que les 850 hPa se
situent à une altitude standard de 1450 mètres, que les
500 hPa se situent à une altitude standard de 5500 mètres,
etc...
Ainsi grâce aux cartes isobariques de surface
mais aussi celle des autres niveaux d'altitude il est possible
lorsqu'elles sont combinées,
de faire des prévisions de trajectoire
pour les systèmes cycloniques
Sur
ce lien vous trouverez
l'explication détaillée des cartes fournis
par le modèle GFS (site
de l'IGES), cartes qui traduisent plusieurs niveaux
de l'atmosphère
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Les
cartes d'altitudes 700 hPa (de 3000 mètres
à 3200 mètres) - moyenne troposphère
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Les
cartes à 700 hPa renseignent également souvent les
mouvements verticaux dans l'atmosphère
Pour information, les mouvements verticaux des
particules d'air indiquent la possibilité de phénomènes
de convections
(la particule d'air, chargé d'humidité, monte et se
condense), et donc de développements de nuages cumuliformes
pouvant évoluer vers le Cumulonimbus, l'orage. Cela
détermine la stabilité ou l'instabilité des masses
d'air
Cette carte indique en premier la géopotentielle à
700 hPa :
les isohypses indiquent toujours la hauteur en décamètre
à laquelle les 700 hPa ont été observés
S'y retrouvent aussi les grandes lignes des conditions
atmosphériques rejoignant plus ou moins les autres
cartes d'altitude
Pour les mouvements verticaux, ce qui nous intéresse
essentiellement, il s'agit ici des couleurs
Une nouvelle fois, nous partons du violet/mauve au
rose en passant par le bleu, vert, jaune et rouge.
Ces couleurs distinguent les variations de pressions
en hectoPascal
Plus c'est vert/bleu, plus la pression augmente.
Si la couleur est jaune/rouge, la pression atmosphérique
à ces endroits est en baisse
Il suffit à ce moment de rappeler un principe en météorologie
: dans un centre de haute pression, l'air est descendant,
la pression augmente.
Il s'agit donc d'un air stable
Maintenant, dans un centre de basse pression, l'air
monte et peut donc être instable
Si une couleur bleue/verte apparaît, il y a peu ou
pas de mouvements verticaux ascendants et donc,
une convection faible, peu de développements
Si, par contre, la couleur est jaune/rouge, cela signifie
que les mouvements verticaux ascendants sont présents
(plus c'est rouge, plus c'est fort et rapide) et donc
que des développements convectifs pouvant évoluer
jusqu'au cumulonimbus sont possibles
Cette carte sert, vous l'avez compris, à prévoir les
averses et surtout, les orages
Sur l'illustration ci-dessous, trois zones presque
roses sont présentes : sur l'extrème Sud-Ouest de
l'Angleterre,
sur l'extrème Ouest de la France et sur le Nord de
la région parisienne
Les mouvements verticaux, l'ascendance des particules
d'air dans ces zones seront très importants,
la convection est grande et le développement d'averses
modérées à fortes, voire d'orages, sont possibles
Il suffit alors de consulter les cartes CAPE/Li pour
se faire une idée de l'activité orageuse
Pour infos
Lignes blanches : isohypses en dam
Couleurs : variations de pression en hPa
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Cartes
d'altitudes 500 hPa (de 5 500 mètres à
5 900 mètres) - haute troposphère
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Dans
la réalité, il est courant d'inclure les isobares
(lignes d'égale pression) de la pression réduite au
niveau de la mer
aux isohypses à 500 hPa
Cela permet de comparer la
situation atmosphérique au sol avec la situation en
altitude
La géopotentielle à 500 hPa, quant à elle, est
représentée par les couleurs :
l'échelle de hauteur de pression est inclue dans la
légende située généralement à côté de la carte
Dans l'interprétation, plus cela tend vers le rouge,
plus c'est anticyclonique et plus cela tend vers le
mauve,
plus c'est dépresssionnaire
Ces cartes sont utiles en prévision du temps car elles
donnent un aperçu standard des conditions atmosphériques
générales
Si une dorsale ou un thalweg (langue de basse pression
issue de la dépression) par exemple se développe sur
nos régions,
nous pouvons déjà dégager une tendance
Les températures à 500 hPa quant à elles sont illustrées
par des lignes pointillées représentant les valeurs
décelées en degré Celsius
Celles-ci peuvent nous indiquer la présence d'une
goutte froide (poche d'air très froid provoquant de
l'instabilité),
nous permettre d'évaluer l'intensité des averses,
etc...
Pour infos
Lignes blanches : isobares
Lignes pointillées : températures
Lignes de couleur : altitudes de la pression 500 hPa
en dam
On peut remarquer un thalweg s'approchant de la Scandinavie
(1)
et qu'un creux se balade à l'Ouest de la Russie (2)
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Les
cartes d'altitudes à 200 hPa - haute troposphère
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Ces
cartes renseignent les vents et courants jets à différentes
altitudes
On peut ainsi déterminer la force et l'intensité d'un
courant ainsi que sa direction et sa course sur l'Europe
Occidentale
Celui-ci peut renforcer l'activité de certains développements
convectifs, ou encore renforcer les précipitations
d'une perturbation
en son point triple (endroit où le front froid rattrape
le front chaud pour donner l'occlusion)
Il peut aussi renforcer les vents et l'intensité d'une
dépression de tempête
Pour info
Lignes blanches = direction du courant
Couleurs = vitesse moyenne du vent en noeuds (Kt)
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